Bulletin de PSLL 1996

Message de la présidenté

Mise à jour des démarches pour évaluer la qualité de l'eau de nos lacs

Un programme de recyclage à Val-des-Monts

Danger sur l'eau

Comment prolonger la vie de son installation septique

Information sur la méduse d'eau douce


Message de la présidenté

Depuis l'été passé, l'exécutif s'est engagé en fonction de l'environnement sur plusieurs dossiers : le recyclage, la coupe à blanc et la qualité des eaux de nos lacs.

Un programme de recyclage a été mis en place en juin. La municipalité est étonnée : la participation des citoyens a dépassé les attentes prévues par la municipalité. Plus de renseignements se trouvent dans le Bulletin.

La coupe à blanc est encore un gros problème. L'Association continue à suivre de près les développements et de donner ses réactions à la municipalité. Une mise à jour sera présentée à la réunion de l'Association le 21 juillet 1996.

Une de nos raisons d'être est la qualité des eaux de nos lacs. L'exécutif a embauché FAPEL (Féderation des associations pour la protection de l'environnement des lacs) pour étudier le lac Bataille et le lac Rhéaume. L'étude est prévue pour le mois juillet. Nous espérons qu'un rapport préliminaire sera disponible pour la réunion annuelle. L'Association va avoir besoins de votre appui et participation pour améliorer la qualité des eaux de nos lacs.

Notre qualité de vie dépend beaucoup du respect que nous portons envers notre environnement et aussi pour nos voisin. Votre conseil bénévole travail très fort pour assurer votre qualité de vie. Aidez-nous à continuer notre travail pour vous en faisant deux petites choses : (i) payant les frais minimes d'adhésions de 25,00 $ à l'Association; et (ii) étant présent à l'assemblée générale le 21 juillet.

France Joncas

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Mise à jour des démarches pour évaluer la qualité de l'eau de nos lacs
par Dave Kerluke, représentant du Lac Bataille,
traduction par Lawrence Surch

Plutôt cette année l'Association a communiqué avec le Ministère de l'environnement du Québec afin de solliciter des conseils concernant la qualité de l'eau de nos lacs et de demander qu'un représentant du ministère visite un de nos lacs afin de procéder à une évaluation initiale.

Bien qu'ils nous aient fourni de l'information générale à ce sujet, le manque de personnel ne permet pas d'entreprendre une évaluation spécifique de nos lacs ni fournir les ressources afin de visiter nos lacs. Leur recommandation est d'embaucher un consultant pour cette évaluation ou de transiger avec FAPEL (Féderation des associations pour la protection de l'environnement des lacs). FAPEL est un organisme de Montréal qui ont comme membre des associations de lacs du Québec (telle l'Association Perkins-sur-le-lac).

Nous avons communiqué avec FAPEL et discuté avec leur spécialiste en évaluation de la qualité de l'eau concernant les problèmes observés dans nos lacs (croissance des mauvaises herbes, d'algues et de vase). FAPEL soupçonne des symptômes de «vieillissement de lac». Si c'est le cas, le diagnostique n'est pas encourageant -- la situation ne peut que se détériorer à moins que les causes soient identifiées et corrigées. Notre meilleur espoir est de ralentir le taux (rapidité) de vieillissement. La solution va probablement inclure une reduction dans le «chargement» de nourrissants de quatre façons : (i) corriger les systèmes septiques qui enfreignent; (ii) réduire ou éliminer le versement des eaux grises à l'extérieur des systèmes; (iii) réduire ou éliminer les engrais chimiques au naturels; et (iv) la revégétation des rives. Il n'est peut-être pas possible de ramener nos lacs à la qualité d'il y a dix ans ou plus, mais un effort contcentré peut ralentir le processus de faun substantielle.

FAPEL nous a fourni cette proposition pour l'évaluation des lacs Batailles et Rhéaume:

Sur le site

Rapport

Le coût de cette étude est 1 000 $, plus taxes et les frais de déplacement, qui inclueront deux jours sur le site et la préparation du rapport. Ce même travail fait par un consultant du secteur privé coûterait deux au trois fois cette somme.

L'exécutif de l'association considère que le problème est de nature urgente et a décidé de procéder à l'évaluation dès que possible. Malheursement, on ne peut procéder avant juillet lorsque l'eau sera plus chaude.

Suite à la réception du rapport de FAPEL (qui évidemment sera disponible aux membres de l'association) un plan d'action sera établi afin de mettre en application les recommandations.

Entre temps, tout membre qui a des commentaires spécifiques ou une expertise a ce sujet est invité à communiquer avec un membre de l'exécutif de l'association.

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Un programme de recyclage à Val-des-Monts
France Joncas

Val-des-Monts est la première municipalité à adopter un programme de recyclage «multi-site sans tri» dans la région de l'Outaouais. Il n'est pas nécessaire de séparé vos matières recyclables. En autres mots, toutes les ressources -- fibres et contenants -- vont ensemble dans le même conteneur.

L'Association de recyclage de Val-des-Monts (ARVM) travail en collaboration avec le Centre de formation en entreprise et récupérataion Outaouais (CFER). Une fois par semaine, le camion du CFER fait la tournée de Val-des-Monts pour vider les conteneurs. Les ressources sont acheminées à sa propre usine à Hull.

Préparation

Simplement rincez les pots et les canettes pour éviter les senteurs désagréables. Vous n'avez pas besoin d'ôter les étiquettes. Les journaux doivent être attacher en ballots et vous devriez aplatir les boîtes de carton. Mettez les ressources dans un sac et les déposer dans le conteneur qui vous convient.

Emplacement des conteneurs

Ce que nous pouvons récupérer
Ne pas récupérer
  • le carton ondulé
  • le carton plat (ex. : boîtes de céréales)
  • toutes les sortes de papier, incluant les enveloppes avec fenêtres
  • le verre claire et de couleur
  • les boîtes de conserve en acier
  • les contenants de plastique
  • les cartons de lait
  • contenants de jus multi-matériaux
  • les contenants d'huile à moteur
  • le carton ou papier souillé de graisse ou d'huile
  • des jouets ou des appareils en plastique

Les bénéfices de recycler

Réduire, réutiliser, recycler

Exercer son pouvoir d'achat

Joyeux recyclage!

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Danger sur l'eau

Sur plusieurs de nos lacs, les bateaux motorisés sont devenus trops rapides, trop nombreux et trop dangereux. D'après les gouvernements du Québec et de l'Ontario, entre autres, il est grand temps de prendre la situation en main.

Ce n'est pas facile de limiter les conducteurs de bateaux. Le plus grand plaisir de ce sport est le sens de liberté qu'il donne ainsi que la atisfaction d'avoir une certaine expertise et autonomie au volant.

Malheursement, nos lacs sont devenus trop achanlandés et les moteurs trop gros pour le manque de respect d'autrui que nous voyons aujourd'hui.

Le pire coupable est le « sea-doo »ou plutôt le conducteur de « sea-doo ». La majorité des « sea-doos » sont conduits dangeureusement, sans oublier le bruit infernal de ces machines, apmplifié mille fois par l'eau. Ils sont devenus une nuisance au villégiateurs ainsi qu'un danger aux animaux, tel le huard qui a été tué au Rhéaume l'été passé, sans oublier le danger aux nageurs et autres embarcations. Justement, un « Coroner's Jury » complète son étude de l'accident dans lequel deux personnes furent tuées lorsqu'un « sea-doo » a frappé leur canot. Mais ce n'est pas ici, vous dites. Au contraire, cela peut nous arriver. Un de NOS pecheurs faisait de la péche filant entre 10 et 15 km/j lorsqu'il fut dépassé par un « sea-doo » filant au bout. La vitesse était déjà exhorbitante mais le pire c'est que le conducteur était assis sur le guidon faisant face à l'arrière pour démontres ses prouesses. Où était l'intelligance de cete individu?

Le remède à cette situation est d'avoir des lois plus sévères. Une nouvelle loi fédérale, pas encore en vigueur, permettra aux polices provinciales de donnet des billets de contremande au conducteurs marins tout comme ceux de la route.

Le but n'est pas d'enlever le plaisir de faire du bateau mais d'enlever les idoits des bateaux.
On ne parle pas de la majorité ici, mais seulement de quelques-uns gui gachent le tout pour les autres.

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Comment prolonger la vie de son installation septique
Tony LeSauteur, FAPEL

Les installations septiques coûtent chères, tout le monde le sait! Qu'il faille en prendre soin, personne n'en doute. Mais combien de villégiateurs savent comment? Car lorsqu'ils passent de la ville à la campagne, ils ont tendance à oublier que la disposition des eaux usées ne se fait pas aussi facilement en bordure d'un lac. En ville, on actionne la chasse d'eau et le tour est joué. Les eaux usées disparaissent dès qu'on actionne la chasse d'eau. Mais elles ne font que disparaître de la vue. Elles sont toujours là, sur le terrain, à deux pas du chalet, en train de s'épurer. Il faut donc effectuer un changement de mentalité et se rappeler constamment que l'installation septique a une capacité limitée et qu'il ne faut pas la surcharger. Il existe toute une panoplie de produits sur le marché pour réduire la consommation d'eau : la pomme de douche, les aérateurs de robinet et les toilettes à débit réduit. On peut aussi réduire sa consommation d'eau en se donnant volontairement de nouvelles habitudes de vie mieux adaptées à la vie de chalet. On peut apprendre à gérer son installation septique.


En ville, les eaux usées peuvent voyager sur de longue
distances avant d'atteindre l'usine d'épuration.
En bordure d'un lac, l'épuration se fait sur place, sur son terrain.

Gare aux surcharges

Vous ne le saviez peut-être pas mais votre installation septique a une capacité limitée. Et comme elle épure par infiltration dans le sol, elle travaille lentement au rythme du taux de perméabilité du sol. On ne peut donc lui en donner plus que le sol peut absorber, c'est-à-dire quelques centaines de litres d'eau à la fois. Gare aux dégâts si vous la surchargez. Elle pourrait bien ne jamais se remettre et vous risquez fort de contaminer les eaux de votre lac. Sans compter que, dans de telles circonstances, vous en doutez bien un peu, il y a une jolie facture qui vous attend pour les réparations.

Ça pourrait bien vous arriver un jour. Pensez aux weekends, aux belles journées chaudes de l'été ou au temps des fêtes alors que le chalet est bondé d'invités. Ça fait bien du monde. Et plus il y a de monde dans le chalet, plus la consommation d'eau augmente et plus le risque de surcharge est élevée. Votre installation septique, ne l'oubliez jamais, n'est pas équipée pour fêter!

Mais à elle seule, la réduction de la consommation d'eau ne suffit pas pour éviter la surcharge. Il faut aussi répartir la quantité d'eau évacuée sur l'ensemble de la journée. En résumé, il faut apprendre à géer sa consommation d'eau.

Une question de dosage

Gérer sa consommation d'eau, c'est donner à son installation septique le temps de bien digérer ce qu'on lui donne à épurer. Ça veut dire quoi? Ça veut dire qu'il faut constamment lui accorder des temps d'arrêt pour lui permettre de bien s'oxygéner. Car, rappelons-le, ce sont les microbes du sol qui épurent les eaux usées. Et, comme nous, les microbes ont besoin d'oxygène pour vivre. Ils ne sont efficaces que dans un milieu bien aéré. Plus on leur donne de la matière à épurer, plus ils sont actifs. Et plus ils sont actifs, plus ils consomment d'oxygène. De là la nécessité de laisser respirer le sol entres les charges de répartir le travail des microbes sur l'ensemble de la journeé pour leur donner le temps de faire leur travail.

Des habitudes à changer

La période de la journée la plus critique pour une installation septique, c'est le matin. Si la maison bourdonne d'invités, il est presqu'inévitable de trouver une file d'attente pour la douche et les cabinets d'aisance. Rien de bien grave lorsqu'on est en ville. Le collecteur d'égout prend soin de tout.

Mais dans un chalet ou une maison de campagne, tout n'est pas si simple. Il faut gérer les périodes de pointe et planifier sa journée ainsi que celle de ses invités si l'on veut éviter de surcharger son installation septique. Comment? Il faut d'abord établir la quantité maximale d'eaux usées qu'elle peut accepter d'un seul trait, sans risquer d'être endommagée. Nous avons calculé cette charge pour vous, selon le nombre de chambres à coucher. En consultant le tableau qui suit, vous aurez une bonne indication des limites de votre installation septique.

CHARGE
MAXIMALES
PERMISSIBLES
 
Nombre de chambres
Charge
en litres
USAGES
CONSOMMATION
EN LITRES
1
145
Bain et douches
(avec pomme de douche régulière)
91
2
220
Lave-vaisselle
41
3
325
Cabinets d'aisance
20
4
435
Lessiveuse
136
5
545
   
6
650
   

Il ne vous reste plus qu'à utiliser le prochain tableau pour évaluer la consommation d'eau de la maisonnée, usage par usage et en tenant compte du nombre de personnes. La charge totale ne doit jamais dépasser la charge maximale permissible.

Vous trouvez ça compliqué? Lisez l'histoire qui suit. Elle vous aidera à mieux comprendre l'importance de gérer la consommation d'eau dans votre chalet.

Week-end au chalet

Vous êtes propriétaire d'un chalet de 3 chambres à coucher. La charge maximale recommandée pour éviter la surcharge de votre installation septique est de 325 litres. La famille est au complet et le chalet et bondé d'invités qui ont passé la nuit. Il es 8h00 du matin.

Déjà 5 personnes sont passées sous la douche (455 litres), 6 chasses d'eau ont été tirées (120 litres), la vaisselle de la veille se fait savonner dans la lave-vaisselle (41 litres) et l'évier de la cuisine coule à plein pour la préparation de petit déjeuner (environ 25 litres). Près de 650 litres d'eau usées évacuées d'un coup sec! Le doube de ce que votre installation septique peut accepter (325 litres). Et ce qui n'arrange rien, ce n'est pas la première fois qu'on la surcharge.

Vingt minutes plus tard, le voisin frappe à la porte. Il se pince le nez. Il y a des odeurs d'égout dans le coin et un liquide suspect coule vers le lac. Ça y est! Votre installation septique n'a pas tenu le coup. Sniff, sniff! Ça ne sent pas la rose non plus dans le chalet. Et voilà que le chalet se vide. Vos invités, si heureux de vous rendre visite, se sont tous soudainement trouvées des excuses pour retourner en ville!

Ah, l'air de la campagne...

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Information sur la méduse d'eau douce
Dr. David Carlisle, Environnement Canada, Septembre 1991

L'Association a remarquée que les deux dernières année il y a des méduses d'eau douce dans les lacs Rhéaume et Bataille. Vous trouverez sous-peu des points sallaiants à ce sujet.

C'est un polyps asexué qui se reproduit par bourgeonnement. Peut sous affets longueur du jour ou température de l'eau, par strobilation. On peut retrouver des méduses males et femelles dans un même lac.

Les méduses mangent du plancton animal mais plus petit que celui qui mangent les poissons de sorte. Il y a peu de chance que les méduses affectent la productivité du milieu en poissons. Les poissons ne semblent pas intéressés a manger les méduses.

Au Québec, la méduse d'eau douce n'a été rapportée que pour la région de l'Outaouais (lacs Grand, McGregor, Henney, l'Escallier, des Cèdres et Neil). L'animal provient de l'Amérique du Sud. En Angleterre, ella a été probablement introduite via des nénuphare sous forme polype. Au Canada, comme aux États-unis, on pense qu'elle fut introduite, probablement sous forme polype, via les animaleries («pet shops»), fixée au plantes d'aquarium et peut avoir été introduite sous forme de larve ou polype via les bateaux.

La méduse peut causer des réactions allergiques qui peuvent être soulagées par des crèmes lotion avec hydrocortisons ou des antihistaminiques. De plus, la méduse peut produire une légère irriatatiuon de la peau.

Les méduses peuvent se coller aux filtres des prises d'eau et ainsi les bloquer. Éventuellement elles en meurent et donnent un goût et une odeur à l'eau qui devient non potable.

Les méduses sont des prédateurs de larve de moules zébrées.

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© Association Perkins-sur-le-lac